La finish line est désormais derrière moi. On me passe une belle médaille au cou. On me donne également une couverture de survie pour anticiper le refroidissement du corps. Je passe devant les photographes pour la postérité. Et je retrouve Caroline à la sortie de la zone d’arrivée. Un signe qui ne trompe pas sur le degré d’intensité de l’effort, c’est que l’on a mal partout une fois que tout est fini.
Après 12 minutes de transition, je me lance sur l’épreuve du marathon de l’Ironman de Louisville. Si j’ai pris mon temps, ce n’est pas parce que je me demandais si j’allais abandonner ou si j’allais pouvoir finir. Ces 12 minutes j’en ai eu besoin pour réellement me changer et pour réussir à mettre mes chaussures. Je suis d’une lenteur et d’une imprécision dans mes gestes que je me suis plutôt demandé si j’allais simplement pouvoir m’habiller et mettre mes chaussures. Heureusement qu’il n’y a pas de limite de temps pour les transitions…
Mon tour est venu, le départ est donné et je pars tranquille pour négocier correctement les 2 premiers virages. Je n’ai pas attendu trop longtemps ce qui fait que je bénéficie encore de mon échauffement. Je n’ai pas froid et après bref coucou à Caroline pour la photo, je peux me mettre en action. Position aéro-dynamique, c’est parti pour 180 kilomètres de vélo.
Pour cet Ironman un peu particulier, je me lève comme d’habitude. Pas besoin de prendre son petit déjeuner à 3 ou 4 heures du matin puisque le départ sera vers 9h pour moi (d’après mes calculs en fonction du briefing).
Comme prévu et d’après les conseils reçus hier, je m’habille chaudement. Pour ce matin j’ai même prévu plusieurs options…
Nous sommes samedi 12 octobre, le beau temps est revenu mais il fait froid (4 degrés Celsius le matin). Nous avons bien fait d’attendre le dernier jour pour nous rendre au briefing de course. Cela nous a évité d’en écouter deux car jeudi et vendredi matin il y avait encore de la natation au programme. Aujourd’hui je suis curieux de voir comment ils vont gérer les départs…
