C’est mon deuxième triathlon de Lormes 321 mais sur un parcours différent car en 2019 tout se passait près de Chalaux. Donc tout a été nouveau pour moi et le club organisateur n’a pas fait dans la dentelle en ce qui concerne la difficulté des parcours.
En effet, ce n’est peut-être pas au même endroit mais le dénivelé en vélo est toujours là et à pied c’est encore pire.
L’objectif d’aujourd’hui : Nager au mieux, rouler fort pour me cramer les cuisses et courir au mieux malgré les cuisses bien fatiguées. Pourquoi cette stratégie ? Premièrement, j’ai le tendon d’Achille droit tendu depuis mon trail à Sens (suspicion de tendinite à confirmer le 20 juillet avec une IRM) et pour l’Inferno Triathlon je serai dans cet état à pied. Cette stratégie sera la même pour toutes les compétitions du mois de juillet.
Natation
Le parcours est simple et me convient très bien. Il s’agit de faire deux boucles de 750m avec une sortie à l’Australienne. Les bouées sont à contourner par la gauche, ce qui me va puisque je respire principalement à droite. Comme beaucoup (je pense) j’ai moins nagé cette saison. Donc l’objectif est de trouver un rythme qui me permet d’être en aisance respiratoire sans être en mode récupération active tout de même. Avec une allure de 1’52″/100 (contre 1’42″/100m avant le passage du COVID-19) je trouve que je m’en sors pas trop mal. Et en plus j’ai nagé droit !
Vélo
Trois cents mètres de transition, je retire assez rapidement la combinaison et hop je suis sur mon vélo. Contrairement à 2019, j’ai mon vélo classique pour aujourd’hui et compte tenu de la météo menaçante, c’est plus sage.
En parlant de climat, la pluie s’invite sur le début du parcours vélo. Dans les côtes ça va mais dans les descentes mieux vaut être prudent. D’ailleurs les routes ne sont pas toujours en bon état, donc l’adhérence n’est pas toujours au rendez-vous.
Mais je me sens bien et confiant. J’ai légèrement sous-gonflé les pneus (7 bars au lieu de 7,5) et rouler sous la pluie je connais (je ne suis pas resté sur home trainer tout l’hiver).
J’applique ma stratégie à fond et j’avale les 43 kilomètres et 821 mètres de dénivelé positif en 1h26’33 ». Comme le soleil est revenu durant la deuxième moitié du circuit vélo je roule plus fort. Je suis donc agréablement satisfait. J’avais annoncé 1h40′ à Caroline et j’étais inquiet qu’elle me loupe à cause de cette mauvaise estimation. Heureusement elle est à l’affût et j’ai très vite pu entendre ses encouragements.
Transition rapide et me voilà reparti…
Course à pied
Comme prévu j’ai les jambes un raides ce qui m’empêche de courir trop vite et donc soulage mon tendon d’Achille.
Cependant il va falloir rester prudent car ce n’est pas un triathlon classique concernant la partie pédestre. D’ailleurs on devrait plus parler d’un triathlon vert puisque c’est purement du trail. C’est donc 10 kilomètres de chemin en dévers, dans la boue, les flaques d’eau, entre les racines et les cailloux le tout avec 127 mètres de dénivelé positif. Tout cela bouclé en 43’06 », je pouvais difficilement espérer faire mieux.
Bilan du triathlon de Lormes 321 distance M
Un retour à la compétition triathlon positif qui valide les entraînements et ma préparation.
Je l’avais déjà signalé dans mon précédent article, mais je le confirme une nouvelle fois. Le triathlon de Lormes 321 est bien organisé mais mieux vaut être en forme à vélo. Quant à la course à pied, ne vous attendez pas à courir sur du bitume à vive allure.
Merci aux bénévoles qui ont très bien assuré notre sécurité, le tout avec un bel accueil.
Merci à Caroline de m’accompagner pour me booster et prendre en même temps une tonne de photos (255 pour être précis). Pour celles et ceux qui sont à côté d’elle lorsque je passe sauront de quoi je parle. Avec Caroline vous pouvez entendre ses encouragements à des kilomètres ! À Lormes 321 j’estime qu’elle a pu m’encourager sur 3 kilomètres (sur la partie pédestre) alors que je ne la voyais même pas, mais je l’entendais, imaginez celles et ceux à coté d’elle…