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Triathlon des lacs

Arrivée du Triathlon des lacsC’est la troisième fois que je viens au triathlon des lacs. La première fois c’était en 2007 où j’établissais mon record sur l’épreuve en 4h46’31 ». Plus tard 2012 où je finissais en 4h47’33 ». Donc assez régulier sur le parcours du triathlon des lacs organisé par le TOS triathlon.

L’objectif du jour est de clôturer un cycle de développement pour préparer le Chtriman début juillet. Donc même si je ne suis pas complètement reposé, je ne suis pas là pour faire du tourisme. Et si je peux battre mon record, je suis preneur.

Une rapide consultation de la météo du jour indique un risque d’orage entre 12h et 13h. C’est dommage mais comme c’est après le départ (qui est à 11h) l’organisation ne transformera pas le triathlon en duathlon.

C’est parti pour la natation du triathlon des lacs

L’eau est excellente avec combinaison et je me sens bien. L’échauffement porte ses fruits puisque je peux me mettre en action dès le départ. Ensuite je me calme pour trouver ma place et poser mon rythme.

Pour le premier tour (sortie à l’australienne) je me place volontairement légèrement à l’extérieur car ça frotte pas mal. Au deuxième tour c’est déjà plus fluide et je peux coller à la corde. Tout se passe à merveille.

Transition 1

Quelques battements de jambes avant de sortir de l’eau, 2 petits mouvements de dolphin et je suis sur la plage. La transition se passe sans encombre.

Partie cycliste : le déluge

Mon départ est un peu fort (après analyse) mais le vent semble dans le dos pour le moment.

Je prends mon rythme assez rapidement même si je trouve que l’on est encore assez nombreux. Par conséquent je préfère laisser partir et bien respecter les distances. Ce n’est que le premier tour, inutile de s’enflammer pour le moment.

Cela fait à peine vingt minutes que je roule et je vois de gros nuages très menaçants. Des éclairs et des coups de tonnerre retentissent. C’est bon, on va se prendre l’orage. Et ça ne loupe pas. D’abord la pluie avec des rafales de vent puis la grêle. La visibilité ne dépasse pas les 5 mètres mais heureusement le casque aéro me protège bien la tête.

Par conséquent je dois ralentir pour pouvoir gérer les rafales de vent et avoir le temps de visualiser les trajectoires. Mais pour le reste honnêtement ça va. Je trouve même que la grêle est stimulante comme une séance d’acupression version bourrin mais c’est limite agréable.

Beaucoup de triathlètes s’arrêtent et certains me demande si l’organisation va arrêter la course… Oui parce que apparemment j’ai une tête à le savoir.

Pour moi, tant qu’un arbitre ne m’arrête pas de force, je continue.

L’orage va passer, puis revenir un peu moins fort pour ensuite laisser la place à un timide soleil qui va commencer à transformer la route en hammam.

Je finis le vélo avec les jambes un peu entamées mais pas cramées.

Transition 2

Les jambes sont un peu lourdes et courir sur le terrain qui n’est pas très plat, ce n’est pas facile. Heureusement la transition se passe bien quand même et les jambes retrouvent de la mobilité.

Dernière épreuve du triathlon des lacs : la course à pied

C’est surtout maintenant que je veux me tester. Je veux voir si malgré une grosse semaine et un parcours vélo fatiguant je peux encore courir sans « exploser ».

Ma tendinose et ma bursite au tendon d’Achille me tiraillent un peu mais je gère l’allure et la douleur. Il semble que courir entre 13 et 13,5 km/h soit le bon compromis pour aujourd’hui.

Maintenant que la stratégie est en place il faut tenir et gérer. Et je ne vois pas le temps passer pourtant la longue ligne droite en faux plat montant est souvent un moment difficile. Mais aujourd’hui non, tout va bien. Il n’y a que deux passages délicats dans la forêt qui sont très glissants à cause de la pluie. J’enregistre un petite baisse de vitesse dans le deuxième tour mais rien de bien méchant puisque je parviens à relancer l’allure sur la fin. Donc très positif.

Bilan de la course et remerciements

Rien à dire sur la préparation et surtout la gestion de l’effort associée à l’alimentation et l’hydratation. Tout est en place, reste à maintenir tout ça et à prendre soin de mon tendon d’Achille et tout ira bien.

Concernant l’organisation, c’est pareil, c’est super bien rodé. Il y a des bénévoles partout et ils savent ce qu’ils ont à faire le tout avec le sourire alors que eux aussi ils se sont prit l’orage sur la tête en restant sans bouger dans le froid. BRAVO !

Si je devais mettre un carton rouge ça serait aux DNS (non partants). On était 596 inscrits et sur ce triathlon il est difficile de s’inscrire car très populaire et réputé justement pour son organisation au top. 118 personnes ont préféré ne pas venir. Alors oui il y a sans doute de bonnes raisons mais combien ne sont pas venu(e)s à cause d’une météo incertaine ? Si vous n’aimez pas la pluie il existe des sports en salle. Le taux d’abandon est conforme à la plupart des épreuves, 63 non finishers reste donc un chiffre « normal ».

Passons ce détail, car il y a plus important comme ces moments passés au milieu de tous ces triathlètes et ami(e)s et surtout avec Caroline qui a également bravé les intempéries pour prendre 355 photos ! Un grand merci pour ces bons souvenirs.

Bilan chronométrique : en 2007 je réalise un temps de 4h46’31 » et en 2022 je termine en 4h40’27 » soit 6’04 » de mieux !

Place à la récupération maintenant et ensuite on reprend les entraînements.

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