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Trail de Champigny

jaquette du trail de ChampignyIl me reste un peu plus d’un mois avant l’Endurance Trail de Millau et je voulais vérifier une dernière fois si j’avais bien récupéré de l’Embrunman. Une opportunité s’est offerte à moi lorsqu’un ami me signale qu’une nouvelle épreuve de 15 kilomètres de trail va voir le jour le 12 septembre à Champigny (89). Une belle aubaine puisque c’est à 5 kilomètres de chez moi, je pourrai y aller à pied pour l’échauffement et revenir à pied toujours pour ma récupération.

La proximité de cette course (Champigny-Villemanoche) me permet de réaliser quelques repérages. L’organisateur (Christophe Besnier) m’a gentillement envoyé le tracé du parcours et un lien vers Openrunner. J’ai ainsi pu télécharger le parcours sur ma montre pour  ne pas me perdre. Dans la mesure où il y a des passages hors piste, avoir le tracé du chemin à prendre n’était pas du luxe. Car je m’y suis souvent repris à deux fois avant d’être sûr que c’était la bonne route.

Bilan de ce repérage : Il y en a pour tous les goûts, chemins de terre, de cailloux, d’herbe, des obstacles naturels, des trous, des côtes, des descentes techniques, des ronces (malgré un bon débroussaillage mais ça repousse vite), des pierres glissantes, bref tout y est pour réaliser un beau parcours de trail.

Le jour de la course le climat est finalement excellent malgré les prévisions qui annonçaient de la pluie et de l’orage. Du coup je me suis habillé comme en hiver pour me rendre sur les lieux de l’épreuve et j’ai beaucoup trop chaud. Mon beau-frère qui a fait le chemin avec moi est dans une tenue qui lui convient bien et cela me permet d’ajuster la mienne pour plus de confort.

Sur la ligne de départ, juste derrière la caserne des pompiers de Champigny, nous sommes 41 à nous présenter. Le parcours débute par une belle bosse qui réalise une première sélection dans le peloton de tête. Petite descente et de nouveau, une côte longue et pentue qui place les compétiteurs dans ce qui sera presque l’ordre d’arrivé. Seules quelques défaillances pourront bien sûr chambouler ce classement provisoire et il peut y en avoir sur ce type de parcours.

Les deux premiers sont 500m devant et il ne me sera pas possible de les rejoindre. Je me retrouve avec un athlète qui semble gérer sa course pour garder sa place sur le podium. Nous discutons un peu (pas trop je suis à plus 180 pulsations en moyenne et discuter dans ces moments-là ne ressemble pas vraiment à une discussions) et il semble bien connaître les deux devant. Il sait qu’on ne pourra pas les rattraper. Il se retourne souvent pour jauger ses adversaires qui nous talonnent et tente la mise en place d’une tactique avec moi. Je lui réponds gentillement que je n’ai pas de tactique et je cours selon mon allure. En gros cet athlète n’est pas assez rapide pour rattraper les deux premiers mais je sens qu’il a suffisamment de réserve pour rester avec moi sans trop peiner et ainsi contrôler la course pour la place sur le podium. Pour ne pas trop l’aider dans son analyse, je ne lui indique pas que le 5ème a mal aux genoux, que le 6ème a mal à l’estomac et que le 7ème à 4 Kg en trop.

Le reste du parcours se passe comme je le pensais, je suis souvent devant à faire ma course, parfois nous sommes côte à côte, quelques fois il est devant. Nous menons une bonne allure et à 5 kilomètres de l’arrivée, je tente de récupérer un peu dans la descente. Je ralentis pour le laisser passer devant. Puis dans la dernière partie technique, je repasse devant pour une meilleure visibilité. Avant dernière bosse, ce qui devait arriver arriva, mon compagnon de course porte une attaque à laquelle je ne peux répondre. L’écart est fait, dernière côte il en remet une petite couche et le trou est fait.

Bilan de la course : Pour une première édition c’est très réussi. Le parcours est au top, le balisage est parfait, les bénévoles aux petits soins pour nous et la sécurité est bel et bien présente tout au long du parcours (cette épreuve est co-organisée par les pompiers). Une belle quatrième place avec quelques égratignures au genou gauche et à l’oreille droite. Pour le genou, c’est une ronce qui ne voulait pas que je parte et pour l’oreille, une petite branche qui est venue s’y loger lorsque j’ai pris un peu trop à la corde un virage. Merci à toutes et à tous pour cette belle épreuve.

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