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Trail du Lièvre et la Tortue

Trail du Lièvre et la Tortue

tortueVers fin mars j’ai chopé un rhume, c’est bien dommage mais ça m’arrive de temps en temps. Pour le coup et sur les conseils de quelques ami(e)s, j’ai préféré faire l’impasse sur l’AME Minuitrail d’Amilly. En effet, faire 30 kilomètres de nuit ce n’était pas forcément judicieux pour bien se soigner.

Cela étant, je l’avais tout de même un peu en travers de la gorge. J’ai donc trouvé un trail un peu plus tard pour compenser ce manque. Mon choix s’est porté sur le marath’vert du Gâtinais à Maisse avec le trail du Lièvre et la Tortue. Un petit nom bien sympathique et pas trop loin, c’est donc décidé, j’irai faire un tour là-bas.

Bien et pas bien

Une drôle de journée s’annonce entre le « tout se passe bien » et « ça se passe bien du tout ». Au réveil je me sens bien mais pas la voiture. Heureusement nous étions à l’hôtel la Belle Étape. Le lieu du départ n’est pas loin et lorsque l’on se décide à y aller à pied, un groupe d’athlètes en voiture s’arrête pour nous proposer de nous déposer.  Encore merci, c’était génial.

Il ne fait vraiment pas chaud ce matin, alors je m’échauffe un peu et tout va bien pour moi. Pour mon sac un peu moins car dans mes derniers préparatifs j’arrache la languette du curseur de la fermeture Éclair. Impossible de la remettre, sauf pour ma femme qui me fait ça en deux mouvements avec les doigts gelés. Ouf ça se finit bien.

Sur la course, le tuyau de ma poche à eau a gelé et cela pendant près de 20 kilomètres. Heureusement, je me suis débrouillé avec un bidon portatif. Compte tenu de mon allure et de la température extérieure, je n’ai pas eu besoin de boire beaucoup. Je m’en sors bien mais il a fallu gérer l’apport hydrique au plus juste.

À peine parti un de mes lacets se défait et ce n’est qu’après trois tentatives que je réussis enfin à faire un nœud suffisamment fort. Ces petites pauses m’ont permis de me reposer un peu donc ce n’était pas si mal.

La course finie, la voiture toujours H.S. obligé d’appeler un dépanneur, mais le gérant de l’hôtel a bien voulu me redonner les clefs pour que je puisse prendre une douche et me changer. Un accueil et un service client au top. Je ne peux que vous le recommander.

Le marathon vert

L’objectif de cette course est de travailler mon allure de course du marathon d’un Ironman avec de la pré-fatigue (j’ai fait un peu de sport la veille).

Donc je pars prudemment (mais pas comme une tortue 😉 quand-même) et sans me mettre dans le rouge dans les bosses. Cela fonctionne relativement bien puisqu’au 10ème kilomètre je suis 13ème. Cette allure et ce classement me satisfont déjà alors je continue sur ce rythme.

Le tracé du parcours du 42 kilomètres du Lièvre et la Tortue est bien fait. Il faut rester vigilant à certains endroits et quand on passe trop vite on peut louper des bifurcations. Ce fut le cas pour une dizaine d’athlètes et pour moi.

Les ravitaillements sont bien placés et les bénévoles savent quoi faire, tout cela est très bien organisé.

Pendant la course on enchaîne les côtes, les descentes, plus ou moins techniques, plus ou moins roulantes. Quelques singles très agréables font presque oublier que l’on est en train de faire une compétition. Il faut de la cuisse à Maisse car les chemins sablonneux vous coupent les jambes.

Lièvre et la Tortue

Bilan

Une course bien réalisée avec une bonne gestion de la fatigue physique sur la fin. Le bilan au classement est plus que correct et cerise sur le gâteau je finis sur le podium.

Autre constat important, je suis seul à gérer ma course mais sans l’aide d’un maître d’hôtel sympa pour le confort, des bénévoles pour organiser une belle compétition, des athlètes solidaires pour le trajet, une coéquipière pour le stockage des affaires, et ma femme pour tout le reste et bien tout cela ne serait pas possible. Alors un grand merci.

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