Aller au contenu

Half de Dijon

half de DijonDijon était ma dernière compétition test pour préparer l’Embrunman. Celle-ci devait me servir pour contrôler mon alimentation sous forte chaleur et contrôler si j’étais plus efficace dans le côtes…

Après le Ventouxman il était clair que je devais m’habituer à m’entraîner sous la chaleur et ces derniers jours étaient l’occasion rêvée pour mettre en pratique cet objectif. J’ai réalisé plusieurs entraînements pile aux moments où il ne faut surtout pas sortir d’après les messages d’avertissements que l’on peut lire ou entendre. Bien sûr, je le confirme, ce n’est vraisemblablement pas une bonne idée si on ne connait pas bien les risques, si on ne se connait pas bien et si on est inexpérimenté dans cette pratique. À Embrun, en plein mois d’août, il peut faire très chaud comme il peut pleuvoir et faire froid. Mieux vaut donc se préparer à toutes les éventualités.

Autre fait important, j’avais manqué de force explosive lors de l’ascension de Mont Ventoux. L’endurance de force était bien là mais relancer dans les virages ou le simple fait de me mettre en danseuse me coupait les jambes. J’ai donc introduit un peu plus de musculation spécifique pour corriger cela. Sur le parcours de Dijon, aucune des bosses ne m’a posé problème, le bilan est donc également positif de ce côté.

Mais voilà, la canicule était annoncée et la préfecture est intervenue. Le parcours vélo a été tronqué de 30 kilomètres et plusieurs difficultés ont été retirées. En course à pied idem, le parcours ne faisait plus que 12 kilomètres au lieu de 20. Le départ a été avancé à 8h. Seule la natation s’est vue augmenter de quelques centaines de mètres. À mi chemin entre un distance M et un half Ironman, je n’allais pas réellement pouvoir me tester comme je le souhaitais. Ce n’est pas grave, j’irai juste plus vite pour faire monter la température et j’irai également plus vite dans les bosses pour bien faire chauffer les cuisses.

8h05, départ pour 2200m de nage dans un lac Kir annoncé à 25,7°C. La combinaison était interdite et je devais être un des rares triathlètes à être satisfait de cette situation. Dès le départ je décide de me mettre à la limite de l’hypoxie. Les distances sont suffisamment courtes pour que je puisse me permettre cette petite fantaisie et tout s’est bien passé. J’enfourchai mon vélo et après quelques kilomètres de mise en jambes, j’ai commencé à appuyer aussi fort que possible que se soit sur le plat ou dans les bosses. Le parcours étant très roulant, je me fais doubler par des « mobylettes », mais j’ai pu les rattraper sans souci dès que la route s’est élevée un peu. Cela m’a ravi de me voir aussi véloce et fort dans les montées. À la vitesse où j’allais, je ne sentais pas vraiment la chaleur et nous avons également eu le droit à quelques très courtes pluies fines qui nous rafraîchissaient. La canicule n’était pas vraiment présente sur les 60 kilomètres à vélo. Arrivé au parc vélo, j’ai tout de suite senti que j’étais bien. Je suis donc parti sur un bon rythme que j’ai cherché à maintenir tout du long. À la fin du premier tour, j’ai pu sentir que la chaleur arrivait doucement mais nous étions rarement exposés et les ravitaillements pour s’hydrater et se rafraîchir étaient bien situés. Fin du deuxième tour, il ne faisait finalement pas si chaud que cela ou alors c’est moi qui me sentais très bien, je me suis donc permis d’accélérer pour le dernier tour avec même un petit sprint sur la ligne d’arrivée. J’ai perdu mon duel du moment, mais rien de bien méchant, j’ai pu encore accélérer, c’est tout ce que je voulais savoir.

Bilan de la course très positif ! Même si les distances ont été réduites, l’intensité que j’ai délivrée pour combler ce manque me conforte et me réconforte dans l’idée que l’Embrunman est à ma portée…

 

Laisser un commentaire

Translate »
Email
YouTube
YouTube
LinkedIn
LinkedIn
Share
Telegram