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Run and Bike d’Ozoir-la-Ferrière 2019

Run and Bike d’Ozoir-la-Ferrière 2019

Run and bikeQuelques semaines après l’Ironman de Louisville me voilà de nouveau sur une compétition. La période de repos n’est pas encore complètement terminée mais je voulais garder un peu d’intensité et faire un run and bike avec un ami, il n’y a rien de mieux pour se défouler.

Ce matin il fait frais et il pleut légèrement, on se dirige vers Ozoir-la-Ferrière et ce climat ne changera pas de la journée. Il faut donc s’attendre à voir un terrain boueux.

Cette année mon binôme est Lionel, spécialiste de raids du club de l’ASL raid. Une pointure dans le domaine de l’orientation et une endurance à toute épreuve.

Pour lui comme pour moi, c’est la reprise et il n’est pas habitué aux efforts courts et intenses mais il cache bien son jeu…

Échauffement

Compte tenu de la « chaleur », il est important de bien s’échauffer. Mouvements articulaires, assouplissements balistiques, footing, quelques accélérations pour vérifier si ma pubalgie va bien. Car oui, les douleurs que j’avais juste avant l’Ironman, c’était une pubalgie. Elle est en train de passer mais je ne suis pas sûr que cette course m’aide à me soigner. Lionel est informé que je vais faire attention et surtout que je vais sans doute me limiter en vitesse. Pour m’aider il prendra le départ (un grand merci Lionel).

On en profite pour se caler sur notre technique de transfert de V.T.T. avec établissement des codes oraux et gestuels (oui des fois on n’a pas la force de parler).

Tout est prêt pour nous, on se met en place…

La course

J’attends donc patiemment Lionel dans l’aire des V.T.T. et Lionel arrive bien placé, il me repère vite et c’est parti pour la course à deux.

Premier tour, on gère bien nos allures. On est bien et les transitions se passent sans encombre. Lionel assure l’allure et moi je contrôle si ma pubalgie ne va empirer.

Deuxième tour, on durcit l’allure et on remonte quelques concurrents. La pluie n’est pas vraiment gênante, c’est plus une petite bruine. La fraîcheur n’est plus qu’un souvenir compte tenu de l’intensité de la course, on est en « mode radiateur ».

Troisième tour Lionel et moi commençons à sentir des signes de fatigue. On manque de volume et je sens que ça commence à tirer. Cette douleur modifie quelque peu ma dynamique de course et je ressens désormais également une tension dans le fessier gauche et le mollet droit. Il reste 5 kilomètres et il faut gérer tout ça en essayent de maintenir la meilleure allure possible. Ouf l’arrivée est proche, je peux sentir que Lionel va mieux. Il prend des relais un peu plus longs que moi et ça me soulage.

Dernière ligne droite, l’équipe devant est trop loin et celle derrière aussi. On va garder ce classement qui est très bien pour notre niveau actuel.

Organisation et bilan

Comme l’année dernière avec quelques petites améliorations sur le parcours. Des bénévoles et un arbitrage qui donnent le sourire et l’envie de revenir. Des résultats intermédiaires encore longs à venir alors que nous avions une puce.

Un grand merci à Lionel pour le V.T.T., son aide et son niveau qui est loin d’être ce qu’il dit car il court vite !

Sous la pluie, le vent et le froid, toujours ma Caro pour les photos et les encouragements. De temps en temps elle courait même sur un chemin parallèle tout en prenant les photos. Je vais l’inscrire à des compétitions si elle continue comme ça…

Pour la suite, je ne prendrai pas de dossard tant que je ne serai pas guéri car il faut aussi être raisonnable avant d’empirer les choses.

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