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Duo-Normand 2019

Duo-Normand 2019

duo-normandOn prend les mêmes et on recommence mais cette fois-ci, il fait beau. Bienvenue sur le contre-la-montre en équipes de deux que l’on nomme le « Duo-Normand« . Cette année j’ai de nouveau le plaisir de pouvoir faire cette compétition avec Cédric. Et pour cette fois-ci l’objectif est de « casser la baraque » (faire 5 minutes de mieux).

Avant le départ

Nous venons de finir de manger et il est temps de se préparer. Installation et derniers ajustages du vélo puis je pars m’échauffer. Je teste le changement des vitesses, les jambes répondent bien aussi et l’envie de tout donner est là. J’ai des picotements dans les jambes, je sens que l’on va bien s’amuser.

Anecdote n°1

En préparant mon vélo je m’aperçois que j’ai bien la roue pour le home-trainer mais pas le home-trainer. C’est la raison pour laquelle je suis parti m’échauffer seul sur la route pendant que Cédric était sur son home-trainer.

Deuxième échauffement

Pour peaufiner notre tactique de course, je réalise un deuxième échauffement très court avec Cédric. Le but ici est de répéter rapidement les relais. Une fois encore, tout se passe bien.

Anecdote n°2

Toujours dans les derniers préparatifs, je charge la voiture de Cédric des roues de rechange en cas de crevaison. Caroline et Fanny vont nous suivre en voiture (comme de vraies pros) pour nous encourager et pour nous aider si jamais nous avons un problème mécanique ou autre. C’est à ce moment là que je me rends compte que j’ai oublié les roues avant. Si je crève ça devra être de la roue arrière. Heureusement Cédric a une roue avant, lui, mais cela nous laisse une seule possibilité de crevaison à l’avant pour nous deux.

C’est parti pour un Duo-Normand de folie

Le moment est venu, on est concentré sur l’effort que l’on va devoir fournir et voilà que le décompte est lancé. Rien ne va plus, les jeux sont faits. Cinq, quatre, trois, deux, un…

Anecdote n°3

Je suis tellement concentré sur mon effort que j’ai oublié de clipser les deux pédales. Sur un départ en contre-la-montre, un commissaire vous tient en équilibre sur votre vélo juste avant le départ. Et moi j’attends sagement avec un pied au sol. Au top départ j’essaye de clipser mais rien n’y fait, je n’y arrive pas aussi vite que d’habitude. Cédric est déjà 200 mètres devant moi, la tête dans le guidon. « CLIPS ! » enfin c’est pas trop tôt. J’appuie comme un forcené sur les pédales pour revenir à hauteur de Cédric qui m’attend.

Reprise de la course

La course est lancée, les sensations que j’ai ressenties à l’échauffement se confirment. Je vais très bien et visiblement Cédric aussi. Je n’ai pas son niveau à vélo, par conséquent c’est lui qui va gérer son allure en fonction de moi. La première bosse lui permettra de me jauger. Après un bref échange de ma part qui ressemble à ça :

« grfhhrghe chhh’est un peu fortchhhhh là ».

Cédric ajuste tout de suite son allure pour ne plus jamais se tromper.

S’enchaînent alors des côtes, des virages pris à la corde à pleine vitesse, des longues lignes droites à vitesse grand « V » et des descentes, toujours trop courtes, à tombeau ouvert. Je souffle, je hurle (parfois mais moins que l’année dernière, je crois), je bave (oui désolé c’est pas toujours beau le sport) mais je suis toujours en pleine forme et plus les kilomètres défilent, mieux je suis.

Cédric me laisse prendre plus de relais cette année aussi. Je suis un peu plus utile, ce qui lui permet de reprendre un peu son souffle après les côtes où il fait tout le boulot pour m’aider.

On commence à rattraper une équipe, puis une deuxième et enfin une troisième, cela redonne de l’énergie.

Anecdote n°4

Il nous reste une dizaine de kilomètres, je crois, et dans une côte pas trop longue pour une fois, mais beaucoup plus raide, je change de plateau et là c’est le drame ! Je déraille en pleine côte. La chaîne se coince entre le cadre et le petit plateau. Je commence à essayer de décoincer la chaîne mais rien ne bouge. Quelque peu énervé, je retourne le vélo et tire comme un dingue sur cette « biiiiiiip » de chaîne. C’est bon c’est débloqué, je replace la chaîne et je repars pour retrouver Cédric qui m’attend en haut de la côte. Entre temps deux équipes nous ont redoublés. Je n’aime pas ça du tout.

Suite et fin

Je suis vraiment hors de moi et profite de cette énergie pour demander à Cédric de rouler fort. Il ne se fait pas prier. On rattrape les deux équipes puis on reprend notre rythme ou plus précisément, mon rythme, car je suis redevenu calme et suivre l’allure de Cédric est suicidaire pour moi.

On finit à fond dans la dernière descente à plus de 60 kilomètres par heure. Comme je le disais un peu plus haut : un Duo-Normand de folie.

Merci à toutes et à tous et à la Team

Comme l’année dernière je trouve l’organisation du Duo-Normand de bonne qualité. La sécurité est là et le fléchage est correct. Merci à toutes et tous pour votre présence.

Un grand merci à la Team qui nous a encouragés pendant 1h15′ tout en prenant des photos et en filmant. Cela peut paraître simple mais Fanny devait faire attention de ne pas être trop près, ni trop loin et faire attention aux autres équipes.

Pour info nous avons réalisé notre objectif en parcourant le même circuit avec 5 minutes de moins.

httpv://youtu.be/7PnRsHh-8nk

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