Courir à jeun
Le weekend commence très bien, en ce samedi 31 janvier, il fait beau, j’entame mes petits exercices de mobilisations articulaires pour éviter d’agresser trop rapidement et trop fortement mon corps car j’ai prévu de faire une petite séance course à pied à jeun et pour lier l’utile à l’agréable, j’en profite pour me rendre au bureau de poste pour y déposer rapidement (faudrait pas se refroidir) mon courrier.
Autant hier soir quelques signes m’indiquaient qu’il fallait que je reste au chaud, autant ce matin j’avais des ailes. Dès les premières foulées je monte progressivement à 124 pulsations minute et compte tenu de mes superbes sensations je jette un coup d’œil sur l’écran de ma montre GPS et là, surprise ; 12 km/h. Cinq minutes de plus j’atteins ma fréquence cardiaque de croisière (environ 150 pulsations / minute) et je vois 14km/h sur le compteur ; là je me dis que j’ai bien fait de rester au chaud hier soir car ce matin je pète le feu.
De retour à la maison, séance d’électrostimulation sur les fessiers en mode force. Cela fait partie de mon programme de correction musculaire car figurez-vous qu’à force de renforcer les cuisses et les mollets mais en négligeant les fessiers eh bien un déficit se crée et les blessures apparaissent, alors je corrige tout ça. Cette séance va également servir de préfatigue musculaire avant la suite du programme de la journée…
En début d’après-midi, c’est le moment de monter sur le vélo et de profiter encore de climat qui reste ensoleillé mais le vent s’est levé. J’ai prévu de rouler entre 2h30 et 3h suivant l’état de forme mais surtout en fonction du vent. Bilan, ce sera 2h58’47 » et presque 79,850km, moi qui aime les chiffres ronds, je ne suis pas servi.
Pour résumer la journée : 38’53 » de course à jeun + 48′ d’électrostimulation + 2h58’47 » de vélo. Je devrais bien dormir tout à l’heure.
