Le dolphin est une technique de déplacement propre au triathlon qui permet de se déplacer plus rapidement lorsque la profondeur de l’eau le permet.
Nous sommes plus rapides en courant, c’est un fait indéniable. Prenons simplement pour exemple l’actuel recordman du monde sur 25m nage libre qui n’est autre que Florent Manaudou. Il parcourt cette distance en 20″26 soit une vitesse de 8,88 km/h. Même en réalisant un footing, cette vitesse est à la portée de beaucoup de monde, surtout sur une telle distance.
Fort de ce constat il est normal de privilégier, dès que l’occasion se présente, le fait de poser les pieds au sol pour se déplacer plus rapidement. Durant un triathlon, plusieurs occasions permettent de courir plutôt que de nager : au moment du départ, au moment des sorties à l’australienne et à l’arrivée. Lorsque l’on approche de ces trois situations il arrive un moment où la profondeur de l’eau nous permet de poser les pieds au sol ; toutefois, par expérience on sait également que courir dans l’eau n’est pas facile, cela peut même être moins rapide que de nager.
Il faut déterminer trois types de profondeur :
Dans le cas n°3, la profondeur de l’eau rend le déplacement en position debout difficile. Pour y parvenir il faudrait lever les genoux très haut ce qui est très épuisant à la longue. À cette profondeur on peut très bien nager, ce n’est pas un problème, toutefois si on cherche à être plus rapide, le dolphin permet un juste équilibre entre une propulsion avec les pieds qui touchent le sol et la nage. On combine alors les deux techniques par une succession de sauts qui prennent appui au sol que l’on enchaîne par un plongeon suivi d’une coulée, avec éventuellement une ou deux ondulations.
Cette technique a plusieurs avantages :
Il y a néanmoins quelques inconvénients :
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