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Garder le meilleur, oublier le reste

Garder le meilleur, oublier le reste

meilleurIl y a des jours comme ça, il serait préférable de rester au lit, sauf que ce jour-là je devais aller faire un triathlon. Et pas n’importe lequel puisque qu’il doit me permettre de peaufiner mes réglages en terme de dosage de mes boissons énergétiques pour le Tours’NMan. Je veux parler du triathlon longue distance de Vendôme.

Cette année il est support pour les qualifications au championnat d’Europe. En gros, il va y avoir du monde et du niveau.

Objectifs de la course : Comme indiqué plus haut, peaufiner mes dosages des boissons mais aussi, nager vite, bien gérer mon allure à vélo, et courir le plus vite possible en essayant de faire le semi-marathon en moins de 1h30.

Il faut positiver

Après avoir réaliser une vidéo en live (Page pro Facebook) sur la gestion du stress, la gestion des angoisses et comment rester concentré malgré les événements négatifs extérieurs et intérieurs, je pense avoir parfaitement mis en pratique tout ce que j’ai expliqué dans ma vidéo afin de garder le meilleur de moi-même.

Voici ce à quoi j’ai dû faire face :

Avant la course

  • Lors de l’installation de ma gourde sur le prolongateur, je casse un élastique. Heureusement j’ai un tendeur dans la voiture. Finalement c’est même mieux que l’élastique, c’est moche mais c’est mieux ;
  • Après près 3h de route, j’arrive sur le lieu de la compétition pour me rendre compte que j’ai oublié tous mes papiers (permis, carte d’identité et bien sûr licence). Heureusement avec Internet on peut retrouver certaines choses comme la licence, mais je n’ai pas eu besoin de le faire finalement. Ouf. Conseil, créez un compte cloud et mettez dedans certains documents utiles ;
  • Au moment de récupérer mon dossard, on m’annonce que je n’ai pas payé mon inscription. Pourtant avec Protiming, c’est impossible d’être sur le listing d’émargement si justement on n’a pas payé. Heureusement une bénévole avait un autre listing avec la mention « payé ». Du coup on me donne mon dossard et dans cette histoire on zappe mon histoire de licence oubliée. Je me demande toutefois pourquoi on s’embête à donner sa licence avant et à créer des comptes avec des tonnes d’informations sur nous, puisqu’au final, il faut encore et toujours montrer patte blanche au moment du retrait des dossards. Tout était sur Protiming, pourquoi dois-je encore montrer ma licence ? ;
  • Dans mes préparatifs avant le départ, je me pince le bout d’un doigt. Bingo un pinçon. Je respire, je me concentre, et j’efface cette douleur que j’oublierai totalement tout au long de la course ;
  • Je voulais m’échauffer mais mon transit intestinal en a décidé autrement. Du coup je n’ai pu courir que 5′. Mais contrairement à ce que je pensais, cela a suffi ;
  • Durant l’échauffement natation, impossible de régler mes lunettes. Il y avait toujours de l’eau qui passait. Après un dernier réglage, tout s’est bien passé ;
  • J’oublie de changer le mode de sport sur ma montre et je reste en mode natation au lieu du mode triathlon ;

Après la course

  • Je suis disqualifié car je n’ai pas effectué mon temps de pénalité suite à un carton bleu qui a en fait était attribué à quelqu’un d’autre. Mais erreur de l’arbitre qui reconnait avoir mis des cartons à des athlètes en peloton à l’arrière. Manque de bol, moi j’étais devant et il n’y avait pas de peloton devant. Monsieur l’arbitre, je comprends que l’erreur soit humaine, ce que je ne comprends pas c’est qu’après discussion calme et posée, après échange des faits, pourquoi ne pas corriger votre erreur ? Il n’y a pas de mal de se tromper, personne n’est parfait. Après lecture de la réglementation générale, il s’avère que le corps arbitral jouisse d’une totale liberté d’action sans aucune possibilité de contestation. Pour bien faire il faudrait une caméra sur le vélo pour prouver que je n’ai jamais croisé cet arbitre ou qu’un autre athlète témoigne aussi. Impossible à prouver car je n’avais pas de caméra et il n’y avait pas de peloton devant. Bilan je ne suis pas classé, mais comme vous le verrez par la suite, ce n’est pas très important ;
  • Malgré l’application d’une crème solaire indice 50+ waterproof, je me chope un méchant coup de soleil sur les omoplates ;
  • Après ma petite discussion avec l’arbitre, j’allais repartir sans mon vélo qui était dans le parc. C’est Caroline qui me l’a fait remarqué ;
  • Le chargeur de téléphone ne fonctionne plus. Du coup plus de GPS pour rentrer à la maison. Heureusement le téléphone de Caroline a encore assez de batterie ;
  • La chance revient en fin de journée. Je reprends le volant pour rentrer, et là on croise la douane. Panique à bord ! Je n’ai toujours pas mes papiers. Quelques mètres plus loin, je préfère laisser ma femme conduire. Elle aussi est fatiguée de cette journée et j’aurais préféré lui éviter de faire plus de 2h30 de route. Mais au moins je n’ai pas été arrêté.

Le tableau semble bien noir et pourtant comme vous le voyez, à chaque fois, une solution s’est présentée. Il faut juste respirer profondément, se recentrer sur soi, prendre de la hauteur pour mieux analyser la situation, s’adapter et avancer.

Ne pas oublier ses objectifs

Comme vous avez pu le constater, aucun point négatif n’a été mentionné pendant la course, car durant celle-ci, tout s’est bien passé. Une natation qui me permet d’envisager de casser l’heure sur la partie natation d’un Ironman (35’18 » sur 2300m). Une partie vélo où je devais rouler à 215 watts de moyenne. Finalement ça sera du 223 en comptant les phases sans pédalage et 238 sans tenir compte de ces phases. Ce qui est bien au-dessus de ce que je pensais faire. Je pose tout de même le vélo en super forme pour signer le 13ème meilleur temps à pied. Je n’ai pas réussi à casser les 1h30 au semi-marathon, petite déception vite oubliée car pour celles et ceux qui connaissent le parcours celui-ci n’est pas simple et la chaleur n’a pas aidé.

Bilan

Rappelez-vous, je devais faire le point sur mes dosages pour mes boissons. En situation de course, elles sont encore un peu trop sucrées surtout par forte chaleur. Le dosage en minéraux était trop important aussi. Rien de grave puisque je réalise une belle performance et je bats mon records sur cette épreuve, mais je sentais que ce n’était pas optimal.

La présence de ma femme a fait également la différence. Si vous avez lu mon récit de l’Ironman de Barcelone et toujours en accord avec ma vidéo sur la gestion de l’angoisse et du stress sur le mental, il faut s’entourer de gens positifs et qui vous donnent le sourire quoi qu’il arrive. La journée n’aurait pas été la même sans elle !

Suggestion

Pourquoi ne pas libérer un arbitre coincé à la Penality-box pour directement incrémenter du temps de pénalité à l’athlète qui a reçu un ou plusieurs carton(s) bleu(s) ? Ainsi l’arbitre pourrait être sur les parcours vélo et course à pied et l’athlète serait classé et pénalisé.

1 commentaire pour “Garder le meilleur, oublier le reste”

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